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En 48 heures, la ville de Yaoundé a enregistrés des morts calcinés et étouffés.
Le début de la série a eu lieu au petit matin du dimanche 23 janvier 2022 au Night Club Lyvs oùplusieurs personnes sont mortes calcinées dans la dite boîte de nuit située au quartier Bastos. Les feux d’artifices auraient été à l’origine de ce drame dans une boîte où les clients VIP se retrouvent au sous-sol. Lieu de prédilection pour les privilégiés du système « d’insulter l’argent » comme on dit dans une de nos langues locales. Avant que le bilan officiel vienne faire état de 17 morts, la rumeur avait déjà servi le nombre de 75 à l’opinion nationale et internationale.
Le 2ème cas de décès accidentel survient 48 heures après le premier cas :des morts ce soir à Olembe lors du match des 1/8ème de finale de la coupe de la CAN opposant le Cameroun au Comores. Des témoignages concordants font état d’un bilan provisoire à la fin du match de 9 corps à l’hôpital de District de Messa-Si dont un bébé de 6 mois dont la maman se lamantait
Ce n’est pas tout
Quelques heures avant le match du jour à savoir Cameroun contre le Comores, c’est un incendie qui s’est déclaré au quartier omnisport, dans un snack. Ce snack de mauvaise réputation (lieu de répaire des « Ndemso) a volé en éclat en réduisant en cendres quelques boutiques ainsi que la maison du propriétaire des lieux qui était mitoyen à ces autres boutiques. A 22 heures quand nous quittions les lieux, les Sapeurs-pompiers n’avaient pas encore éteint complètement le feu.
Si pour certains la CAN est sucréé, au regard de ce qui se passe, l’on rappellerait ce proverbe camerounais qui dit : « Il ne faut pas demander au sel d’être sucré. » Pour que la CAN soit vraiment « sucrée » il est souhaitable que le Bon Dieu veille particulièrement sur le Cameroun et que la CAN aille à son terme et sans heurts.
