CAN TOTAL CAMEROUN 2019 : Les bonnes intentions du Cameroun
Le Ministre Pierre Ismaël Bidoung Pkwatt n’entend pas perdre l’organisation de cette grande messe.
Dans l’optique de l’optimisation des chances du Cameroun pour l’organisation de la « CAN TOTAL CAMEROUN 2019, » le gouvernement du Cameroun par l’entremise du Ministre des Sports et de l’Education Physique Pierre Ismaël Bidoung Pkwatt menage sa monture. Ne dit-on pas que : « Qui veut aller loin doit ménager sa monture ? » Même si le Cameroun fait du surplace en ce mois de décembre 2017 dans le classement FIFA, il n’en demeure pas moins que le Ministère des Sport et de l’Education Physique fait feu de tous bois, d’abord pour honorer le Cameroun par l’organisation de la dite coupe, et ensuite pour la victoire finale à l’issue de cette coupe. Pour bien étayer nos propos, nous voulons nous appesantir sur l’invitation d’une délégation du Comité d’organisation de la « CAN TOTAL GABON 2017. » Tout d’abord pour avoir été présent au Gabon pendant la dite CAN, et ensuite pour avoir été mis aux petits soins, le Ministre des Sports et de l’Education Physique qui par ailleurs est un grand maître de l’évènementiel sportif, a fait preuve d’humilité en invitant cette délégation gabonaise en vue d’apprendre d’elle. Chose rarissime au Cameroun. Car les camerounais et particulièrement son gouvernement brillent surtout par un complexe de supériorité inutile et improductif.
La leçon du comité d’organisation de la CAN TOTAL GABON 2017
Le fait que cette délégation eut été reçue en ce mois de décembre par le Ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, autre personnalité humble de la République (il ne s’agit aucunément ici de « l’atalacou » comme on dit dans le milieu journalistique), démontre à suffisance que certains responsables camerounais tiennent à l’organisation de la CAN TOTAL CAMEROUN 2019. Le choix du comité gabonais vaut tout son pesant d’or, car au Gabon, nous avons vécu une CAN de grande facture. Le Président de la République venait toujours au stade en hélicoptère. Ce, malgré le fait que sa résidence est à environ 400 mètres vol-d’oiseau ; le transport des participants était agréable pusique effectué par des gens qui avaient le sens du respect de l’autre. La salle de presse avait près de 600 postes de travail avec plusieurs espaces pour des émissions télé ; il n’était pas question de courir pour aller occuper un poste. Il y en avait à foison. A la cuisine, on n’avait jamais entendu dire : « le repas est fini ! » Tout au contraire, ce n’était pas des pain-œuf qu’on servait aux gens ; l’on était servi comme dans un hôtel 4 étoiles. A la tribune de reportage, l’eau était servi à la demande. Ce qui fait que la plupart des participants ont fait leur provision en stock d’eau pour le séjour en terre gabonaise grâce à ce qui était servi dans les cabines de reportage. Les déplacements dans les autres villes étaient organisés de manière juste en fonction de l’ordre des inscriptions sur les listes ; ces déplacements se faisaient par avion (Boeing 737, ATR et les Jet privés pour les responsables de la CAN. Pour démontrer leur volonté et leur détermination à bien faire, les autorités gabonaises ont mis à la disposition de la CAN, un hélicoptère médicalisé pour parer à toute éventualité. Ce qui a d’ailleurs amené la Caf à l’inscrire dans les cahiers de charges de l’organisation d’une CAN. Le stade était situé dans la Commune d’Akanda, une nouvelle Commune qui donne l’impression d’être dans une ville européenne. La Ministre de la Jeunesse et des Sports Docteur Nicole Assélé répondait à une demande d’interview en moins de 24 heures. Pour la petite histoire, le Ministre Burkinabè des Sports et des Loisirs le Docteur Taïrou Bangré ne s’est encombre de quelque complexe que ce soit pour nous accorder une interview dans un hôtel alors que nous l’avions confondu à un supporter sénégalais. Voilà quelques anecdotes qui ont sans doute plaidé en faveur de la décision du gouvernement camerounais à inviter nos frères gabonais pour partager les expériences. Sur le plan de l’urbanisation et des infrastructures, malgré la superficie de Libreville, les autorités camerounaises ne devraient pas hésiter à échanger avec les autorités gabonaises dans la mesure où le stade d’Oyem a été construit en 1 an et les minis échangeurs (qu’on appelle là-bas pont)en 3 mois. Le nombre des échangeurs dans la ville de Libreville est impressionnant et donne l’occasion à ceux qui ont connu ou vécu au Gabon il y a longtemps d’apprécier les efforts du Président Ali Bongo Ondimba pour le développement de ce pays. La retransmission était assurée par des étrangers très expérimentés en la matière. Car pour réussir sa Can le Président Ali ne s’est pas laisser distraire par les carillons de certains de ses opposants qui avaient promis le pire. Puissent les efforts de certains ministres camerounais conscients des enjeux, être couronnés par l’organisation et la victoire du Cameroun à la CAN TOTAL CAMEROUN 2019 ? Que tout le monde s’y mobilise.
Léonard Fandja
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