Le gouvernement a sorti uncommuniqué sur les morts d’Olembe.
Une bousculade a entraîné la mort de 7 camerounais et 34 blessés suivant le bilan produit par le gouvernement. La question fondamentale que l’on doit se poser est celle de savoir qui doit endosser les responsabilité ? Du moment où pour toute manifestation les autorités exigent de l’organisateur de l’évènement une autorisation dument délivrée par les autorités administratives. Quand bien plus, il est toujours mentionner sur la dite autorisation « qu’en cas d’incidents, c’est l’organisateur de l’évènement quien endosse la responsabilité. »
La justice à 2 vitesses
Dans la mesure où il y a toujours cette épée de
damocles qui plane sur la tête des organisateurs d’événements, pourquoi les fonctionnaires camerounais ne seraient pas eux aussi responsables et subir effectivement des sanctions en cas d’accidents comme hier 24 janvier 2022 au stade d’Olembe ? Très souvent, le gouvernement nous sert un communiqué dont le passage vedette est très souvent «:Une enquête est ouverte. » Une enquête qui très souvent reste enterrée dans les tiroirs du gouvernement et de ses démembrements.Cette situation donne raison à ceux qui disent qu’il existe au Cameroun 2 catégories de camerounais : ceux qui sont au-dessus de la loi et ceux qui subissent les lois. Du moment où il est de notoriété publique que certains camerounais ont fait du détournement des deniers publis leur sport préféré et impuni, le peuple attend de voir si ça peut commencer à changer maintenant.
Surtout que ces fonctionnaires aiment nous ressasser cette formule : « La loi est dure mais c’est la loi et la force doit toujours revenir loi. »
La prudence de tous les instants
C’est l’occasion de dénoncer l’irresponsabilité de certains parents qui ne maîtrisent pas leurs enfants au point qu’ils ailles partout, y compris au stade, à des endroits à heuts risques, ou ceux des parents qui se permettent d’aller au stade avec des tout-petits alors qu’ils ignorent tout des mesures élémentaires de sécurité. Du moment où l’on compte parmi les morts un Magistrat et même une Professeur des Lycée, il y a lieu de rappeler aux uns et aux autres que la vigilence et la prudence doivent toujours être de rigueur quel que soit l’évènement.