La pénurie des médicaments subventionnés sonne comme la fin des temps pour les malades d’hépatite.
La pénurie des médicaments subventionnés sonne comme la fin des temps pour les malades d’hépatite.
Les malades des hépatites sont aux abois. En effet, depuis quelques temps, les produits de traitement subventionnés sont devenus rares dans les hôpitaux. Cependant, on les retrouve dans certaines pharmacies de la cité capitale à prix fort, hors de portée de la quasi-totalité des malades. Cette situation repose à l’ordre du jour, le sempiternel problème de gestion des stocks. Serait-ce du au manque d’argent ? D’incompétence ? L’on s’interroge. Toujours est-il que tout gestionnaire, même non futé en comptabilité sait que tout gestionnaire doit pouvoir, au regard des données chiffrées passées et les délais de livraison, déterminer le stock minimum qui est le stock de sécurité et de stock critique de manière à pouvoir passer les commandes à temps pour éviter ce que vivent les malades d’hépatite en ce moment au Cameroun.
Risques accrus
Il n’en demeure pas moins vrai que ce retard d’approvisionnement, a des conséquences désastreuses pour les malades. En effet, en cas de rupture de traitement, le microbe se requinque et devient plus dangereux qu’avant. Bien plus, il y a péril en la demeure dans la mesure où l’on sait qu’en cas de rupture, les produits deviennent inopérants sur la maladie avec pour conséquence, une mort inévitable. De grâce, que les autorités camerounaises de la santé fassent un effort pour éviter cette situation apocalyptique à venir aux malades.
Léonard Fandja,
Directeur de la publication
Les visages d’Afrique (www.lesvisagesdafrique.online)
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