Le foyer des femmes Bangangté 2 de Yaoundé l’a échappé pendant que la maison familiale de l’artiste Ben Zigna a été complètement décimée par les flammes.
Les habitants du quartier Mokolo n’ont pas dormi cette nuit du 23 au 24 septembre 2022. En effet, un incendie s’est déclaré cette nuit à 2 heures du matin au quartier Mokolo, sis face ancienne Bata. Un court-circuit serait à l’origine de cet incident malheureux. La maison familiale de l’artiste camerounais Ben Zigna basé en France est partie en fumée. Seule maison au milieu d’une multitude de maisons dont la proximité et la promiscuité ne presageaient un sort heureux.
Les acheteurs de vieilles tôles et autres à l’oeuvre
Les sapeurs-pompiers ont surpris agréablement
Le foyer Massou Bangangté Central 2(des femmes) comme la maison du chef de bloc en face et bien d’autres l’ont échappé bel. Quand l’incendie se déclare à 2 heures, l’un des voisins appelle le 118 qui ne passe pas malgré plusieurs tentatives. L’infortuné appelle le 117 ; au bout du fils on lui répond qu’ils ne sont pas concernés par les incendies et qu’il faille appeler les soldats du feu. Heureusement, il y a un poste des sapeurs-pompiers à Mokolo. Les gars y vont à moto. Après leur départ, un autre réussit à avoir quelqu’un au bout du 118. Fait rarissime, les sapeurs-pompiers arrivent 17 minutes seulement après le déclenchement de l’incendie. La suite, certes la principale maison concernée par l’incendie est complètement décimée et toutes les autres maisons épargnées. Comme disent le voisinage : »Dieu était vraiment avec nous. » Chapeau donc aux sapeurs-pompiers pour cette réaction prompte… et à 2 heures du matin. Qu’il en soit toujours ainsi pour la sécurité des citoyens.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres
Un autre spectacle ne laissait pas indifférentes, les personnes venues compatir à ce malheur de la famille de Ben. En effet, ces gens qui achètent les fers, les tôles et les plastiques se sont tout simplement déportés au lieu du sinistre pour en acheter à ceux-là qui s’activent à fouiller les amas de terre pour récupérer ce qui est encore récupérable.