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Les jours de Yimga Moussa sont-ils comptés ?

Les jours de Yimga Moussa sont-ils comptés ?

Les jours de Yimga Moussa sont peut-être comptés.

Le Président de l’Association Nationale des Opérateurs du Secteur Informel pour la Lutte contre le Pauvreté au Cameroun (ANOSLIP) Yimga Moussa et son Chargé de missions Théodore Elouna ont recouvré la liberté depuis le 02 janvier 2018 après une détention administrative de 45 jours décidée par le Préfet du Mfoundi Jean Claude Tsila. Yimga Moussa qui avait déjà rendez-vous avec son Médecin à l’Hôpital Général de Yaoundé pour une intervention chirurgicale, a, malgré ses multiples protestations, été mis en détention à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, sans aucun traitement du Préfet qui a pourtant le devoir d’assurer la nutrition et le traitement des détenus administratifs en prison. Car, le Régisseur n’aurait de responsabilité que pour les détenus passés par le Parquet. Même en prison, Yimga Moussa qui a sollicité plusieurs fois de rencontrer un Médecin sans suite favorable. Ce qui explique son état de santé précaire au moment de leur mise en liberté. Peut-être tout simplement pour aller mourir comme Lapiro de Mbanga.

Les raisons de leur arrestation

Monsieur Yimga Moussa et Théodore Elouna ont fait l’objet d’une détention administrative tout simplement parce qu’ils ont manifesté devant le Premier ministère en novembre dernier malgré les intimidations des autorités administratives du Mfoundi qui donnent malheureusement l’impression avec le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé qu’ils ont quelque chose à se reprocher. Sinon, comment comprendre que ces deux, ayant appris que le Président de la République a donné depuis le 10 septembre 2014, des instructions pour soulager les 12000 victimes membres de l’Anoslip, de l’escroquerie de plus de 4 milliard de nos francs dans le cadre d’une soi-disant « Coopération France-Cameroun » par le PID. Le Président de l’Anoslip que nous avons rencontré hier 04 janvier 2018, est souffrant au point que, dire que ses jours sont comptés ne relèverait que d’une appréciation objective au regard de l’état de fatigue dans lequel il se trouvait au moment de notre rencontre. Ce qui semble encore plus convaincre sur l’avenir de ces deux, est le fait qu’ils ont subi un chantage qui n’a pas de nom pendant leur détention. Tenez : « Signez ici pour votre démission à la tête de l’Anoslip pour qu’on vous mette en liberté. » On leur a même fait des propositions indécentes pour leur libération. Ce qu’ils ont refusé et qui n’a pas empêcher qu’on les mette en liberté. Comme quoi, quand on est un véritable combattant pour la liberté, on ne cède pas à n’importe quoi. En cela, ils ont fait comme le Président Laurent Gbagbo actuellement détenu à La Hayes. Puissent les autorités camerounaises sortir de leurs incondescendances pour trouver enfin une solution définitive à ce problème qui ternit à coup sûr, l’image du Cameroun et de la France.

Léonard Fandja

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