L’élection du Maire de Bangangté prévue hier 03 mai 2021 a été renvoyée à jeudi puisque le quorum n’était pas atteint.
Le Conseil municipal de Bangangté était réuni ce lundi 03 mai 2021, à l’effet de procéder à l’élection du nouveau Maire de la Ville en remplacement du Docteur Jonas Kouamouo, décédé le 05 mars dernier des suites de maladie, conformément à la loi. Initialement prévu à 12 heures, c’est à 13 heures et 30 minutes que les choses commenceront. Après l’arrivée du Préfet du département du Ndé, et après l’exécution de l’hymne national, l’on a d’abord observé une minute de silence à la mémoire du défunt Maire Jonas Kouamouo ; l’on a suivi le mot de bienvenue du Maire intérimaire Menkam Mveu Koua Djanga.
Après l’introduction de Monsieur le Préfet Ernest Ewango Budu, l’on a procédé à l’appel des Conseillers municipaux. Au terme de cet exercice, le constat qui se dégage est bien évidemment que le quorum n’est pas atteint. Seuls 16 Conseillers sur 40 sont présents. Le Préfet, après avoir rappelé les dispositions de la loi en la matière, notamment en ses articles 205 et l’article 174, demandera l’installation du bureau d’âge de circonstance pour cette session de plein droit. Ce qui est fait. Il sera demandé au doyen d’âge de circonstance, de constater et de renvoyer la session à une date ultérieure conformément à la loi. Ce qui est fait, et la session renvoyée au jeudi 06 mai 2021 à 11 heures toujours la somptueuse salle des actes du nouvel hôtel de ville de Bangangté, oeuvre de l’ancienne Maire et actuelle Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, la Reine-mère Machiagub Ketcha Célestine, épouse Courtes. Le Porte-parole des mandataires du Comité Central du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) Monsieur Djankouo Lamere, a dans son propos, pris acte de la décision du report de la session.
Les à-côtés du Conseil avorté
Le porte-parole des Mandataires du RDPC a refusé de faire toute déclaration malgré l’insistance d’un groupe de Journalistes. L’on a constaté aussi que le Candidat Niat Eric, le fils du père, est gardé par un gendarme. Ce qui a suscité un certain débat dans la mesure où certains disaient qu’il en avait le droit dès lors que son père, 2 ème personnalité du pays est gardé par les gendarmes ; ce que d’autres balayaient du revers de la main.